A travers le cas d'Ebola, un retour sur les menaces désormais mondiales que certains virus, de plus en plus résistants, représentent pour l'humanité. Le virus Ebola frappe le Zaïre. Les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont confirmé que l'épidémie de diarrhée rouge, qui a fait au moins 100 morts dans la région de Kikwit, depuis le début de l'année, «est due à un virus de type Ebola».
Tenant son nom de la rivière zaïroise où il a été localisé pour la première fois il y a vingt ans, le virus est un tueur. Il appartient à la famille des filovirus dont trois souches différentes ont été identifiées. Mais son réservoir naturel est encore inconnu, ce qui empêche toute action préventive. Il n'existe aucun traitement spécifique pour lutter contre cette maladie qui se manifeste par une fièvre brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires, des vomissements et des diarrhées sanglantes. Dans la majorité des cas, les malades meurent des suites d'hémorragies internes.
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